1932.
Au début du mois de juin 1932, Saint-Julien-de-Concelles fait la une de l’actualité… Un drame s’est produit rue de la Poste dans la nuit du mardi 31 mai 1932 au domicile de la famille PRÉAUDEAU ; la famille a été violemment agressée par un inconnu avec arme à feu.
Ce drame fait grand bruit à Saint-Julien, d’autant que les PRÉAUDEAU, sont connus de tous dans la commune. Le père Clément est à la fois sabotier et entrepreneur de pompes funèbres, chantre et directeur de l’harmonie concelloise.
Le Phare de la Loire du 2 juin raconte l’affaire par le détail …

Guillaume BRAUD est l’un des témoins de l’affaire.

L’affaire secoue Saint-Julien et même le curé Émile TISSEAU en fait sa « Une » dans le bulletin paroissial hebdomadaire.

Malgré les moyens déployés l’enquête ne donne pas de résultats…
Le dimanche bien avant la grand-messe, le marchand de journaux est dévalisé, mais finalement on n’apprend rien de plus en parcourant l’Express du dimanche, journal catholique hebdomadaire … Quoiqu’il en soit, on ne parle que de cela dans le bourg !
Stanislas BÉNIZET, le jeune instituteur et témoin ayant vu l’agresseur est même auditionné, mais l’enquête piétine… et faute de résultats tangibles la presse restera ensuite silencieuse sur cette affaire…
… jusqu’au décès de Clément PRÉAUDEAU-père à la fin de l’année 1932.
Ce n’est que deux ans plus tard que l’affaire fera à nouveau la une des journaux à l’occasion d’un procès d’assises… mais là encore la culpabilité de l’accusé, un certain « CHRÉTIEN », n’aura pu être prouvée.
A la mort de son père, Clément PRÉAUDEAU-fils reprendra la suite des activités familiales et la direction de la société musicale locale.