1921.
Le 17 mars 1921, Clément est enfin libéré de ses obligations militaires. Sa demande de permission libérable a été acceptée par le chef d’état major du 103ème Régiment d’artillerie lourde où il exerce la mission de maître-pointeur.
Sans doute le certificat de bonne conduite signé du commandant du régiment quelques mois plus tôt a-t-il plaidé en la faveur de cette libération anticipée !
Dans le train qui le ramène de Rouen vers Nantes via Paris, Clément voit défiler ces 3 dernières années, trois années de service armé, de la conscription à la libération.
La conscription
Pour éviter la pénurie d’hommes sur le front, la classe 1919 de Saint-Julien, comme d’ailleurs des autres communes de France, est appelée par anticipation, dès le mois de janvier 1918. Lors de ce recensement Clément vient juste d’avoir 17 ans puisqu’il est né le 14 décembre 1899.
Dans le quotidien le phare de la Loire du 5 janvier 1918, Clément apprend que le vendredi 28 décembre 1917, la Chambre des députés a voté l’appel anticipé de la classe 1919 pour le printemps 1918, soit une année avant la date théorique d’incorporation. Le journaliste conclut par cette phrase : « Le président du Conseil, Georges Clemenceau y est plutôt favorable puisqu’il table toujours sur une conclusion du conflit si possible à la fin de l’année prochaine et tient à ce que tous les moyens humains et matériels soient donnés aux armées ».
Dans le train qui ramène à la maison, Clément se souvient également du conseil de révision du Loroux-Bottereau où ils étaient plus d’une centaine convoqués. Tous les gars du canton étaient là, ses conscrits de Saint Julien bien sûr et son ami et voisin Adrien HARROUET avec qui il a fait la route à pied pour se rendre au centre de recrutement. Clément est le 54ème de la liste. Il passe devant le médecin militaire qui l’examine et dicte son signalement au sous officier secrétaire de séance : « cheveux noirs, yeux roux, front large proéminent… »… qui le toise « 1 mètre 64 » l’ausculte et donc le juge apte.
Malgré le deuil de beaucoup de familles éprouvées par la guerre, la semaine suivante, le groupe de conscrits comme il est de tradition rend visite à tous les habitants du village, accompagné d’un ou plusieurs musiciens afin de recueillir victuailles et argent pour leur banquet du dimanche suivant. Banquet bien arrosé pour auquel sont invités conscrites et familles et qui donnent lieu à un récital de chansons locales plus ou moins grivoises avant le bal traditionnel.
Ce banquet dominical est précédé de la traditionnelle photo des conscrits.
Chaque conscrit arbore cocarde blanche et tricolore, médaille et épinglettes en alliage de cuivre. Les billets de conscrits, une ou deux lithographies des dessins de la vie militaire avec les mentions « bon pour le service » ou « bon pour les filles », sont accrochés à leur casquette.
Le voisin et l’ami de Clément, Adrien HARROUET (premier à partir de la gauche sur le rang du haut) tient la canne de la classe, deux autres portent le branchage de laurier décoré par les conscrites, suggérant la gloire et l’honneur.

Le service des armées
Le mois d’après, en avril 1918, Clément est donc soldat et incorporé dans l’infanterie lourde au 121ème Régiment artillerie lourde. Le 22 avril 1918, il prend le train pour Luçon où il effectue ses classes. Il rejoint ainsi son camarade Adrien HARROUET surnommé « Montagne », engagé quelques semaines plus tôt.
Début juin 1918, Clément n’a pas manqué de sourire à la lecture de la lettre de son jeune oncle, Alexandre Pétard, lui aussi engagé sur le front depuis presque quatre ans : « Aujourd’hui le vaguemestre m’a apporté ta petite lettre du 24 que j’attendais. En même temps j’en recevais une de la Guilbaudière en me donnant de tes nouvelles. Te voilà donc soldat, toi aussi, il est certain que ta nouvelle vie ne vaudra pas l’ancienne… On n’a pas le choix!
Le meilleur moyen est encore d’accepter de bon cœur ce qu’on ne peut pas empêcher. Un petit conseil en passant: Ne crains pas de rendre un petit service à tes chefs si tu en trouves l’occasion. Tâche de te mettre bien avec eux tout en conservant ta distance ; ordinairement ils t’en seront reconnaissants. Au moins pour commencer montre-toi serviable et courageux et ne t’occupes pas des monteurs de coups, il y en a un peu partout, laisse-les dire !
Mais je ne t’écris pas pour te faire la morale tu as le jugement assez sain pour voir ce que tu as à faire. J’apprends qu’Adrien Montagne est parti de Luçon. Il ne s’attendait sans doute pas à partir si tôt du dépôt. Il est vrai qu’il sera sans doute pas plus mal à faire ses classes dans un centre d’instruction qu’au dépôt mais c’est plus loin et plus difficile pour les permissions.
Pour vous « classe 19 », est-ce que vous devrez faire vos classes au dépôt comme les années précédentes ou bien au bout de quelques semaines vous enverra-t-on aussi à l’arrière du front ? Pour moi je continue à être en arrière pour le moment. Nous sommes toujours au même endroit et au repos le plus complet ; il est bien probable que ça ne durera pas mais on en profite pendant ce temps-là…
Clément se remémore aussi son passage le 28 août 1918, au 107ème Régiment d’artillerie lourde à Chaumont d’abord, puis à l’arrière du front dans l’Aisne et enfin en Lorraine dans des baraquements créés à cet effet.

Clément est maitre pointeur[1] et arbore un insigne rouge d’artilleur sur la manche gauche de son uniforme. En octobre 1918 dans une lettre à son ami Jean Marie Pétard il décrit son rôle : « Sur la batterie il y a les six hommes de l’équipe « d’avant », trois sont au service de la pièce, trois s’occupent des obus. Mon rôle de maître pointeur à manipuler le collimateur de visée, la jauge, les manivelles de dérive et de hausse, suivant les indications transmises par notre chef de pièce ».

En hiver puis au début du printemps 1919, son régiment fait partie des troupes d’occupation au Luxembourg et en Allemagne sur la rive gauche du Rhin et occupe le secteur d’Aix-la-Chapelle contrairement à son ami Jean Marie mobilisé, lui, à la même époque dans le secteur de Mayence. Puis Clément reviendra à Rouen en mai 1919 et sera affecté au 103ème R.A.L. jusqu’à la fin de sa période de régiment.
Dans cette caserne, Clément s’ennuie. Entre les exercices journaliers, Il lit et envoie des lettres à ses amis et parents, à Auguste Saunier, son ami prêtre installé désormais à Chantenay près de Nantes. Il reçoit aussi des nouvelles de Saint Julien. Sa maman Marie lui écrit régulièrement pour lui raconter le quotidien de la famille comme cette carte postale du 28 février 1920.
« … Nous n’avons pas eu de tes nouvelles depuis plusieurs jours. Ta dernière lettre est datée du 21. J’ai vu que les cheminots sont en grève c’est peut-être pour ça la cause du retard des lettres et il en sera de même pour les nôtres. Je t’ai envoyé un colis jeudi. Lundi 1er mars le pain sera vendu 3 francs 610 les 3 kg au lieu de 1 francs 680. Ton père parle de faire cuire mais ton frère Pierre ne veut rien savoir. C’est la vie chère ! Nous avons eu un petit veau et je vois des petits lapins nouveaux nés. Le temps est toujours aussi doux.
1000 baisers du Portégaud »
En juillet 1920, dans un courrier à son ami Jean Marie Pétard rentré de son service armée un an plus tôt, Clément égraine les jours qui le séparent de sa libération : « dans 286 jours ce sera la fuite » écrit-il.

Finalement c’est avec 8 jours d’avance qu’il fait route vers St Julien en espérant ne plus reprendre les armes…
Finalement le repos de Clément au Port-Egaud ne sera que de courte durée. Plusieurs régiments dont le sien sont appelés lors de la première occupation de la Ruhr à la suite de l’application du traité de Versailles et dont l’objectif était de mieux contrôler les populations.
Du 10 mai au 27 juin 1921, Clément est rappelé mais cette fois avec le 129ème régiment d’artillerie lourde, positionné en pays Rhénan, à l’est du Rhin entre sur Trèves et Aix la Chapelle (Aachen). A cette occasion il retrouve son ami Jean TARTROU, un gars des Mauges, comme lui maitre-tireur.
[1] Les maîtres pointeurs se recrutent parmi les pointeurs, en suivant l’ordre de classement établi chaque année après les écoles à feu. ils sont au nombre de six: leur cadre est toujours tenu au complet. Ils sont nommés par le chef de corps sur les propositions hiérarchiquement transmises par les capitaines-commandants. Ces nominations sont mises à l’ordre du régiment. Inscription en est faite sur le livret matricule et le livret individuel, tableau des services et positions diverses. Le nombre des pointeurs varie selon suivant les ressources du personnel; il doit, autant que possible ne jamais descendre en dessous de six. Par conséquent, en prévision des vacances qui pourront se produire, la liste des pointeurs, établie chaque année après les écoles à feu, doit comprendre, autant que possible, douze noms. Aucun artificier ne doit figurer sur cette liste.
Les maîtres pointeurs portent, sur la manche gauche de la veste ou du dolman, une grenade en laine écarlate de 25mm de largeur sur 60mm de hauteur. https://forum.pages14-18.com
Les conscrits de Clément
Notre grand père Clément dans les années 1930 a établi la liste de ses conscrits de la classe 1919 habitant toujours St Julien. Au fil des années il rayait le nom des disparus… Nous l’avons retrouvé récemment dans un vieux portefeuille…
Un travail d’inventaire nous a permis de faire un recensement exhaustif de l’ensemble de cette cohorte de jeunes, relativement épargnée par la guerre contrairement à leurs aînés.
L’un d’entre-deux, ami et voisin de Clément, s’appelait Adrien HARROUET dit Adrien MONTAGNE. Son neveu lui aussi prénommé Adrien, né en 1939, nous a expliqué ce qui lui a valu le surnom à la famille HARROUET : « Mon grand-père est né en 1864 au village de la petite courbe à Saint Julien. Il était habile et montait aux arbres avec agilité pour y chasser les nids. Quand a été construite la route de la courbe à Saint Julien, un cantonnier a vu mon grand-père grimper avec dextérité dans les arbres et s’est exclamé : « toi petit tu escalades les arbres comme un enfant de la montagne » d’où ce surnom qui perdure encore à nos jours.
Merci Adrien de nous avoir relaté cette anecdote.
La CLASSE 19 de Saint-Julien-de-Concelles à partir des fiches militaires
A partir de la liste de Clément en 1939 (17 noms)*
Nom et prénom | Village | 14-18 | 39-45 | Observations |
AUBIN Marcel | L’Ile Chapelle | Incorporé dans l’infanterie le 22 avril 1918, il part au front le 2 septembre 1918. Démobilisé en octobre 1919, il reviendra dans l’armée du Rhin du 9 mai au 1er juillet 1921 | Mobilisé mais avec 2 enfants, il est affecté au « dépôt agricole » en avril 1940 | |
BENUREAU Jean-Marie | Launay | Incorporé aussi dans l’infanterie le 22 avril 1918 jusqu’en octobre 1919. Occupation pays rhénan du 9 avril au 20 mai 1920, puis du 9 mai au 7 juin 1921. | Affecté en avril 1940 comme « maraîcher «Dépôt 111 | |
BOISDRON Léon | Launay | Classé en 1918 comme étant « en faiblesse » | Dépôt 111 | |
BOUANCHAUD Léon | La Praudière | Incorporé le 22 avril 1918 dans un régiment de dragons, il part au front quelques jours le 1er novembre 1918. Démobilisé en octobre, il revient en occupation du Pays Rhénan en mai et juin 1921 | 3 enfants | |
GRIMAUD Joseph | La Rochelle | Incorporé dans l’infanterie le 18 avril 1918 jusqu’en octobre 1919. Occupation Pays Rhénan en mai et juin 1921 (artillerie à cheval) | Rappelé le 31 janvier 1940. Affecté à l’école militaire de cavalerie de Saumur | |
HARROUET Adrien dit « Adrien MONTAGNE » | L’Artaudière | Engagé volontaire pour 4 ans le 13 mars 1918 au 121ème régiment d’artillerie lourde. Armée d’occupation du 24 octobre 1919 au 14 décembre 1921. | Par décision du 10 février 1940, classé affecté spécial comme distillateur ambulant à St Julien de Concelles. | |
HARROUET Pierre | Engagé volontaire comme Adrien Harrouet dans l’artillerie, mais pbs cardiaques | Pensionné (10%) | ||
HERVOUET Marcel | En 1922, à St Julien: Les Divettes puis Embreil | Domicilié à Basse Goulaine. Incorporé aussi dans l’infanterie le 22 avril 1918 jusqu’en avril 1919. Occupation Haute-Silésie du 28 février 1920 au 1er mars 1921. | Père de 6 enfants | Né à Montoir – Pupille de l’Assistance publique |
HIVERT Clément | Le Port Egaud Puis la Guilbaudière | Incorporé dans l’artillerie lourde le 22 avril 1918 jusqu’en octobre 1919 – 121 ème, 107ème, 103ème régiments, jusqu’au 23 octobre 1919. Nommé Maitre Pointeur le 15 mars 1920. Armée d’occupation du Pays Rhénan du 10 mai au 27 juin 1921. | Affecté le 2 Février 1940 au 11ème Dépôt d’artillerie et « mis en subsistance du COAH 11 », puis au 21ème dépôt d’artillerie – 102ème batterie bis – Fort de Charenton. | |
JAMIN Lucien | Charrère | Incorporé le 22 avril 1918 dans le génie de l’artillerie. Passé le 30 mai à destination de l’armée d’Orient jusqu’au 16 décembre 1920 (Levant). Occupation du Pays Rhénan du 10 mai au 7 juin 1921. | Réformé en 1934 (tibia droit) | |
MABIT Emile | Marais Abraham | Incorporé le 22 avril 1918 dans un régiment de chasseurs jusqu’en octobre 1919. Occupation Pays Rhénan du 9 mai au 7 juin 1921. | Travaille aux Ponts et chaussées dans les années 1950. | |
MARTIN Joseph | Incorporé le 22 avril 1918 dans l’infanterie jusqu’au 11 janvier 2019 où il est évacué pour maladie. Armée du Rhin du 9 mai au 1er juillet 1921. | Réformé en septembre 1939. | ||
SAUTEJEAU Joseph | Natif de St Julien et cultivateur-vigneron, Joseph est engagé volontaire dès Février 1918 pour 4 ans. Il intègre successivement plusieurs régiments d’artillerie lourde. Du 24 octobre 1919 au 31 décembre 1921, il participe à l’occupation du Pays Rhénan. | Il s’installe comme charcutier au bourg de la Chapelle Basse mer le 1er juillet 1927. Comme son conscrit Clément Hivert, il est affecté au 11ème Dépôt d’artillerie (102ème batterie) le 2 Février 1940, puis intègre le COAH le 1er avril 1940. | ||
SAUVION Henri | Cahérault en 1933 | Natif de la Chapelle basse mer, incorporé le 18 avril 1918. Au front le 3 septembre. S’engage dans le régiment des sapeurs pompiers de Paris en avril 1919 où il restera jusqu’en 1933. Bénéficiaire d’une pension, il se retirera alors à St Julien. | Ramassait les légumes | |
SECHER André | Bourg | Incorporé le 18 avril 1918 dans l’infanterie. Occupation du Pays rhénan du 10 mai au 30 juin 1921. Coiffeur, il s’installe à Paris le 20 mars 1924, puis rejoint Aulnay-sous Bois au 20, rue Anatole France. | A la déclaration de guerre le 2 septembre 1939, il regagne St Julien, mais le 3 janvier 1940 il est de retour à Aulnay sous Bois. Rappelé le 31 janvier 1940, il est affecté à Pontivy mais doit être hospitalisé pour ulcères variqueux. C’est là qu’il est fait prisonnier le 18 juin 1940 puis envoyé dans les stalags allemands X et XI B, et enfin rapatrié le 27 avril 1941. | |
SIMONNEAU Pierre | St Barthélémy | Incorporé le 18 avril 1918 dans l’infanterie, mais réformé temporairement pour « insuffisance mitrale »(cardiaque). Néanmoins est rappelé en juin 1919 dans un régiment de chasseurs à cheval, puis au COA artillerie jusqu’au 23 octobre 1919. Rappelé pour occupation du Pays rhénan du 18 mai au 16 juin 1921. | Rappelé à l’activité le 3 septembre 1939, il est affecté au détachement principal de la station Magasin de Mignères (Loiret au Nord- Ouest de Montargis). | A peut -être croisé le poète Paul Eluard ( lieutenant GRINDEL ) affecté aussi à Mignères. |
TERRIEN Gabriel | Le Douaron La courbe | Incorporé le 22 avril 1918 dans l’artillerie lourde et rejoint le front le 2 octobre. Démobilisé le 23 octobre 1919, puis rappelé pour l’occupation du Pays rhénan du 8 mai au 29 juin 1921. | Affecté dépôt agricole N°111 |
Liste complémentaire de la classe 19 – Registre militaire – 12 noms
ALLEAU Louis | Recensé à St Julien (domicile parental). | Incorporé le 22 avril 1918 dans l’infanterie. Passe dans l’aviation de chasse le 1er janvier 1920. Hospitalisé le 20 avril 1920 pour forte tuberculose, il en décède à Metz le 1er août 1920. | Dcd | Commis aux PTT – Réside à Paris Décès 1920 |
ARDOUIN Jules | Incorporé dans l’infanterie le 29 avril 1918 jusqu’en octobre 1920. Acuité visuelle insuffisante | Cultivateur puis chauffeur automobile. 1920 Basse Goulaine 1928 Cholet 1933 Nantes – Coteau de Sèvre | ||
ARROUET Jean-Marie | Engagé volontaire pour 4 ans le 7 mars 1918 dans l’artillerie lourde. Jusqu’en Février 1922 | 2 Enfants – Dépôt agricole 111 | Cultivateur | |
BOUYER Marcel | Incorporé le 18 avril dans un régiment du génie. Nommé caporal -Jusqu’au 23 octobre 1919. Occupation du 22 mai au 3juillet 1921. | Affecté spécial batellerie – conducteur de grue – TP | Marinier – conducteur de grue- Travaille comme marinier chez Halgrain et Cie- Rue d’Allonville Nantes | |
CORBET Eugène | Le chêne ou Le Bourg | Engagé volontaire pour 4 ans le 15 mars 1918 dans l’artillerie. Passé à l’entrepôt d’aviation de Nanterre le 15 décembre 1919 pour 2 ans. | Réformé pour plaies variqueuses | Cultivateur puis Sabotier Marié avec Juliette Bertin, épicière |
HARROUET Auguste | Classé en « Faiblesse » | Dcd | Décédé le 5 mai 1919 | |
MOREAU Pierre | La courbe | Incorporé le 22 avril dans l’infanterie jusqu’au 23 octobre 2019. Occupation en Algérie du 1er juin 1920 au 23 janvier 1921. | Dcd | Maçon 1923 Chapelle basse mer (Le Guineau 1927) Décédé le 24 mai 1931 |
PAUVERT Henri | Classé en faiblesse, puis incorporé le 18 mars 1920 dans l’artillerie. Hospitalisé | Rappelé le 1er septembre 1939. Affecté à un dépôt de grenades près d’Angers. Hospitalisé en janvier 1940 pour grippe et complications à Angers, puis à Nantes. Considéré comme prisonnier du 25 juin au 25 juillet 1940 à sa sortie d’hôpital. | Ferblantier – chaudronnier Décédé le 3 avril 1942 | |
PONPONNEAU François | Engagé volontaire le 29 janvier 1918 pour 3 ans dans la marine jusqu’au 29 janvier 1921 | Ajusteur – mécanicien 1921 Nantes 1923 Colombes (Seine) | ||
RETIERE Jules | Incorporé le 29 avril 1918 Décédé le 2 juillet 1918 de fièvre typhoïde | Dcd | ||
RIVET Alexandre | Incorporé le 18 avril 1918 dans l’infanterie jusqu’en octobre 1819. Au Maroc en guerre du 30 mars au 25 octobre 1920. | Pontonnier – Electricien 1922 – Nantes puis Ancenis, Indre, La Montagne, (JJ Carnaud) St Sébastien. | ||
TERRIEN Alexandre | Incorporé le 22 avril dans l’infanterie, puis l’escadron du train Pays rhénans du 15 mai au 3 juin 1921. | Rappelé en 1939 dans le 9ème train. | Cultivateur puis Marchand de cycles 1922 – Vallet 1924 St Julien – La Bodière 1929 Rezé |